Citroën M35

Véhicule de la marqueCitroën

1969/1971
Prototype
267 véhicules ont été fabriqués
Moteur à piston rotatif Wankel, monorotor, sans soupape, en position longitudinale avant
Essence
995 cm3 développant 49 ch à 5500 tr/min
Couple : 69 Nm à 2750 tr/min
Boite à vitesse manuelle à 4 rapports
Puissance fiscale : 6 chevaux
Transmission : traction
Vitesse maxi : 144 km/h
Accélération 0/100 km/h : 19.0 secondes

Dimensions
Longueur : 4.05 m
Largeur : 1.55 m
Hauteur : 1.35 m
Poids : 815 kg

La Citroën M35 : un prototype vendu au public !

Dés le début des années 1960, le laboratoire de recherche Citroën de la tue Balard s’intéresse au développement du moteur à piston rotatif. Les ingénieurs du bureau d’étude parviennent à convaincre la direction et singulièrement Monsieur Bercot, de l’insert de ce nouveau type de moteur qui, d’après eux, représente l’avenir de l’automobile. La direction y voit alors un nouveau moyen pour Citroën d’acquérir de nouveau avantage majeur sur la concurrence (comme la Traction Avant puis la suspension hydraulique auparavant). Elle décide donc d’investir massivement dans cette direction. Un accord de développement est alors passé avec NSU qui avait déjà commencé des études sur ce type de moteur, avec l’aide du professeur Wankel dés 1951. Un premier moteur ayant été mis au point par NSU en 1954.

La société Comobil est créée en 1964, associant ces deux constructeurs. Puis ils fondent une nouvelle société, la Comotor qui a pour but de monter une usine de production de moteurs à pistons rotatifs. Une importante usine est construite à Alfortweiler dans la Sarre (proche du laboratoire du professeur Wankel). Cette usine est surdimensionnée (prévue à terme pour plus de 1000 moteurs/jours !) sera toujours utilisée très en deçà de ses possibilités. Elle sera fermée en 1975. La GS Birotor, sortie à contretemps en septembre 1973 en plein choc pétrolier, ne sera finalement produite qu’à 874 exemplaires. Le coût financier de ce projet aura largement contribué à faire perdre son indépendance à la société Citroën, vendue en 1974 par Michelin à Peugeot.

Mais, avant d’en arriver à cette extrémité, il y aura eu l’aventure de la GS Birotor. Avant de commercialiser un modèle définitif avec un moteur à pistons rotatifs, Citroën décide de tester ce concept en vrai grandeur. Pour cela le bureau d’étude conçoit un petit coupé dérivé de l’AMI 8 et proposée à la vente à une clientèle sélectionnée en novembre 1969. A l’inverse de ce que l’on aurait pu penser, la demande a été nombreuse et Citroën a pu choisir les « heureux » bénéficiaires d’une M35. Contrairement à ce qui a souvent été annoncé, ils n’ont pas été 500 (nombre initialement retenu pour ce test). Mais seulement 267, ce qui fait de ce modèle l’un des plus rares produits par Citroën. De plus, de nombreux exemplaires ayant été rachetés par Citroën à la fin de l’opération (et bien souvent détruits) pour éviter les problèmes de garantie, est vraiment une rareté absolue de nos jours.

Caractéristiques techniques
Carrosserie coupé 2 portes, 2+2 places
Suspension hydraulique d’un nouveau type, 4 roues indépendantes
Moteur à piston rotatif, mono rotor d’une cylindrée équivalent à 995 cm3
6 chevaux fiscaux
Puissance DIN : 49 ch à 5500 tr/min
Vitesse maxi : 144 km/h
Boîte de vitesse de la future GS,
Roues avant motrices
Empattement : 2.40 m
Longueur : 4.05 m
Largeur : 1.55 m
Poids en ordre de marche : 815 kg
Consommation : 9.68 litres à 108 km/h

La M35 a été montée sur les chaînes de la société Heuliez à Cerizay. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’a pratiquement aucune pièce de tôlerie commune avec AMI 8. Toutes les M35 vendues étaient gris métallisé, intérieur en skaï targa noir.

Texte : copie de la fiche accompagnant une véhicule au Festival de véhicules anciens de Mulhouse en juillet 2019

  • Nationalité :France
  • Type de moteur :Piston rotatif
  • Poids :815kg
  • Dimensions :4.05/1.55/1.35
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